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La Commission européenne a demandé à l'EFSA de préparer un rapport technique sur 21 substances actives non autorisées mais détectées fréquemment dans les produits alimentaires et animaux biologiques entre 2021 et 2022.
Les 21 substances actives concernées sont les suivantes : fosétyl-Al, glyphosate, cyperméthrine, imidaclopride, boscalide, tébuconazole, folpet, pirimiphos-méthyl, azoxystrobine, fluopyram, lambda-cyhalothrine, acétamipride, chlorméquat, pendiméthaline, spirotétramate, cyprodinil, chloridazone, pyriproxyfène, fludioxonil, difénoconazole et deltaméthrine.
Le rapport a étudié les détections de ces molécules sur les denrées alimentaires et aliments pour animaux d’origine végétale et les produits apicoles biologiques.
Pour les 21 substances actives examinées, les taux de quantification des résidus variaient de 0,04 à 3,95 % dans les produits étiquetés comme biologiques (175 809 résultats d'analyse).
Le rapport conclut qu’aucune des 21 substances actives n'est présente naturellement dans les produits. Pour chaque substance, plusieurs sources possibles de contamination ont été identifiées. Lorsque des résidus sont quantifiés dans des produits biologiques, une enquête visant à confirmer/exclure une utilisation non autorisée de la substance est préconisée.
L’EFSA recommande :
- Lorsque l'acide phosphonique (métabolite du fosétyl et des phosphonates), le boscalide, le fluopyram et le difénoconazole sont quantifiés dans des produits biologiques à analyser le sol où les plantes ont été cultivées.
- Lorsque le glyphosate, le boscalide, l'azoxystrobine, le fluopyrame et le spirotétramate sont quantifiés dans des produits biologiques à analyser l'eau d'irrigation.
- Pour confirmer/exclure une éventuelle dérive des cultures conventionnelles à proximité des cultures biologiques à étudier l'utilisation des pesticides autour du site de production biologique.
Le transport aérien de résidus à longue/moyenne distance, le transfert par voie hydrique ou la contamination croisée sont d'autres sources potentielles de résidus dans les plantes. Le transfert de résidus provenant d'activités industrielles est peu probable.
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