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L’ANSES vient de publier deux rapports d’expertise relatif aux PFAS dans différents compartiments. Le 1er rapport dresse un état des lieux de la contamination par les PFAS et le 2nd rapport catégorise les PFAS et propose une stratégie de surveillance.
Actuellement la réglementation européenne ne concerne que certains usages et certains PFAS. Dans les denrées alimentaires, 4 PFAS sont règlementés et surveillés dans certains aliments (œufs, produits carnés et produits de la pêche) et 20 PFAS sont listés dans les arrêtés français et la directive européenne concernant les eaux de consommation humaine et intègreront la surveillance obligatoire à partir du 1er janvier 2026.
Entre septembre 2023 et septembre 2024, l’agence de santé a compilé et exploité près de 2 millions de données relatives à 142 PFAS. Ces données ont été collectées dans différents milieux en France : environnement, alimentation, produits de consommation et biosurveillance.
Les molécules les plus fréquemment analysées, tous compartiments confondus, sont celles ciblées par les différentes réglementations.
Les résultats montrent que le suivi systématique de ces composés dans tous les compartiments et sous-compartiments demande à être optimisé.
L’ANSES a mis également au point une méthode de catégorisation des PFAS. Cette méthodologie de catégorisation repose sur le croisement de deux scores :
- Un score d’occurrence total (SO) qui repose sur la présence de la substance dans les différents compartiments ;
- Un score de toxicité total (ST) qui repose sur la toxicité de la substance.
Dans ce cadre 105 PFAS supplémentaires ont été identifiés. Au total, 247 PFAS, dont le TFA, ont ainsi été intégrés à la stratégie de surveillance.
L’ANSES propose trois stratégies de surveillance :
- Surveillance pérenne : pour les substances les plus préoccupantes et récurrentes dans
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