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Définition
L’ANSES définit les perturbateurs endocriniens (PE) comme : « une substance ou un mélange exogène, possédant des propriétés susceptibles d’induire une perturbation endocrinienne dans un organisme intact, chez ses descendants ou au sein de (sous)-populations. Cette catégorie est divisée en deux sous-catégories : la catégorie 2a pour les perturbateurs endocriniens suspectés et la catégorie 2b pour les perturbateurs endocriniens pour les substances possédant des indications de propriétés de perturbation endocrinienne. »
Origine
De manière générale, il s’agit de substances chimiques d’origine naturelle (hormones), médicamenteuse (contraceptifs) ou artificielle (produits industriels) contenues dans des produits de consommation courante, produits de traitement des cultures ou des cosmétiques, qui peuvent interférer avec le fonctionnement des glandes endocrines humaines.
D’après le rapport de l’ANSES (Mis à jour le 22/05/2014) les PE peuvent avoir différentes conséquences sur l’organisme :
- mimer l’action d’une hormone naturelle et entrainer ainsi la réponse due à une hormone,
- empêcher une hormone de se fixer et de transmettre son signal,
- perturber la production ou la régulation des hormones ou de leurs récepteurs.
Actuellement, les substances suspectées sont : les pesticides,le bisphénol A, les phtalates, les composés bromés …
Législation actuelle
Diverses instances européennes travaillent en lien avec les États membres pour tenter d’identifier les critères pertinents pour classer ces substances. L’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) a mis en place des protocoles afin de détecter des effets liés aux perturbateurs endocriniens. A l’heure actuelle, il n’existe pas de définition et de critères communs à l’ensemble de la législation européenne.
Le savoir-faire Phytocontrol
Le laboratoire est en mesure de déterminer la teneur des substances suivantes dans les matrices alimentaires et/ou dans l’eau :
- les résidus de pesticides (biocides, phytopharmaceutiques, pyréthrinoïdes de synthèse) : plusieurs dizaines de matières actives des screenings Phytocontrol sont suspectées d’être perturbateurs endocriniens,
- le chlordécone, l’éthylène thiourée,
- le bisphénol A, le 4-nonylphénol,
- l’acrylamide,
- l’orthophénylphénol (OPP),
- les métaux lourds et organoétains,
- les mycotoxines
- les phtalates,
- les HAP
- les dioxines,
- les PCB,
- les furannes,
- les résidus vétérinaires.
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